Arrêt du cannabis

« Ce que le haschisch te donne d’un côté, il te le retire de l’autre… Il te donne le pouvoir de l’imagination mais t’enlève la possibilité d’en profiter » : voici ce qu’écrit élégamment au sujet du cannabis Charles Baudelaire en 1860.

150 ans plus tard, la médecine et l’expérience confirment la perte de motivation, le désinvestissement et l’inaction qui caractérisent bien souvent la vie du fumeur.
« Je me suis aperçu que je perdais beaucoup trop de temps, reconnaît V. (28 ans) ancien consommateur régulier. j’avais tendance à avoir la flemme et à tout repousser au lendemain.
Aujourd’hui, je suis vraiment content de me lever plus tôt, d’avoir plus d’énergie. »

Vous aussi vous pensez parfois à arrêter ? Le point positif est que contrairement à l’alcool et parfois à la cigarette, le cannabis n’entraîne pas de dépendance physique réelle. La dépendance est sociale (on fume dans un certain contexte …) et surtout psychologique (les habitudes, les rituels ).

Le cannabis a une « action psychotrope », ce qui veut dire qu’il agit sur les neurones du système nerveux central. Son composant principal est le tétra-hydro-cannabinol (THC). Le THC contenu dans la fumée d’un joint passe très vite des poumons dans le sang et se loge dans les graisses du cerveau en moins d’une minute. Par contre, son élimination est très lente (2 à 3 semaines). Il stimulerait  la sécrétion de dopamine qui circule entre nos neurones et qui et procure la sensation de plaisir. Ceci explique les sensations agréables ressenties : un sentiment d’ivresse, de détente, de bien-être, voire d’euphorie. « ça me détend », « ça me fait planer »…  Mais souvent aussi, pour certains, apparaissent des crises d’angoisse, des insomnies, des palpitations cardiaques inopinées.  » Je suis plus stressé qu’avant et j’angoisse souvent pour des conneries alors que j’étais pas comme ça », raconte quelqu’un sur un forum. En effet, en modifiant artificiellement le fonctionnement du système nerveux, le THC peut déclencher des « effets secondaires » incontrôlés.

 

les étapes essentielles pour se libérer définitivement du cannabis:

1- Changer ce qu’il se passe dans « la tête »: Cela signifie arrêter de s’identifier à « l’addiction ». Souvent on se revendique « fumeur de joint ». L’hypnose peut aider à se considérer comme un non-fumeur sans perdre les valeurs auxquelles la beuh était associée.

2- Les changements nécessaires dans l’environnement: tout d’abord supprimer le nom du fournisseur habituel, se débarasser du « matos » même si c’est joli, décoratif. C’est du passé maintenant. Ca ne sert à rien de les garder.

Eviter les soirées « bédo »; informer son entourage.

3- Changements dans le quotidien: Construire cette nouvelle identité de non-fumeur en faisant de nouvelles activités, en s’investissant dans de nouveaux projets…

 

Ainsi, avec l’aide de l’hypnose, se développent des réflexes sains renforcés par des dispositions positives que VOUS aurez mis en place.

 

Agis pour atteindre les objectifs que TU vises et non pour atteindre les objectifs que les autres ont pour toi