Toutes nos blessures (rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice…) sont des répliques du sens de la séparation avec notre essence « divine » .
Nous avons oublié qui nous sommes vraiment et la dualité prend les manettes, devenant notre « histoire personnelle » , nos attachements et nos blessures. Dès lors, nous adaptons des comportements réactifs, nous protégeant par des masques, des carapaces, des murailles, devenant tour à tour victimes, sauveurs ou bourreaux..
Si nous cherchons la source de ces blessures de base, nous la trouvons dans ce sens de la séparation primordiale, que tout être humain porte en lui dès la naissance. D’où la nécessité de travailler à la racine , ce qui est le coeur même d’une démarche spirituelle. Et nous redonne toute notre dignité d’Etre.
« Les gens inconscients … vous diront très rapidement qui ils sont en déclinant leur nom, leur prénom, leur profession, leur histoire personnelle, la forme ou l’état de leur corps, ainsi que toute autre chose à laquelle ils s’identifient.
D’autres gens peuvent sembler plus évolués parce qu’ils pensent être des âmes immortelles ou des esprits divins. Mais se connaissent-ils vraiment eux-mêmes ou bien n’ont-ils qu’ajouté quelques concepts d’allure spirituelle au contenu de leur mental?
Se connaître soi-même, c’est bien plus qu’adopter un ensemble d’idées ou de croyances. De telles idées ou croyances spirituelles peuvent certes être de bons indicateurs, mais elles ont rarement en elles-mêmes, le pouvoir de déloger les concepts centraux les plus fermement établis concernant votre identité, concepts qui font partie du conditionnement du mental humain.
Se connaître en profondeur n’a rien à voir avec toutes sortes d’idées qui flottent dans votre esprit. Se connaître, c’est être profondément enraciné dans l’être, au lieu d’être perdu dans le mental. »Eckhart Tolle